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TOUR DE LA GRANDE CASSE

66 KM - 3900 D+

Ce n'était pas exactement une course au programme.

Ça faisait un moment que les copains m'avaient proposé de la faire, et j'avais assez longtemps dit non, je n'étais pas préparée et j'avais encore un ou deux souvenirs de fin de trails douloureux 😱. Mais 10 jours avant la course Adrien saisit le bon créneau pour me proposer son dossard pour... 66 km avec tout de même 3900 de D+ . 

Renseignements pris ça s'annonce être une belle balade avec les copains, ça serait dommage de louper ça. Il est grand temps de se procurer une paire de chaussures de trail. 

J'ai super peur d'exploser en vol, enfin plus précisément de l'explosion en vol de mes quadris car cette saison je cumule une seule sortie à 1000 de D- et les jours suivants étaient... compliqués (poke

Jeanne Courtois)

Bref après une nuit sur la route et une nuit d'avant course qui dure 3 heures (belle orga encore une fois !), nous voilà masqués au départ à 4h00.

Le départ se fait à la cote ITRA, PF part 10 minutes avant Valee et moi. Ça va être un peu court pour que je les rattrape en friche sur un ravito (cf récit Ultra Pirineu) mais je compte sur eux pour mon ravito d'arrivée .

C'est pas mal, notre cote n'étant pas fabuleuse ça part tranquillement, on prend directement 1000 de D+ sur 8k, en 1h et quelques je suis au premier ravito, une recharge rapide et on descend le long d'un torrent, il fait encore nuit et échec, je me trempe les pieds. C'est assez roulant mais la stratégie c'est mollo dans la descente pour ne pas mourir trop tôt.

Le jour commence à se lever, je fais du tourisme, je prends pas mal de photos, c'est vraiment canon ! On passe un petit col et ça devient un peu plus technique. Il y a un bénévole qui joue de l'accordéon c'est cool ! Ensuite ça remonte tranquillement vers le premier ravito au km 18. Je mange un peu mais c'est assez court donc je ne reste pas trop chiller. Je rattrape une fille qui avance au même rythme que moi, je la vois depuis un moment. On court ensemble c'est sympa ! On bascule assez rapidement sur une descente assez roulante qui nous conduit à Tignes pour encore un ravito au km 27. Pour une fois je ne me fais pas trop doubler en descente. Petit arrêt technique et bref arrêt au ravito, ça monte assez fort en repartant, je perds mon poisson pilote, je rattrape des personnes. C'est un peu long quand même. Je n'oublie pas de manger, j'ai amené quelques Ravitos pas mal .

Arrivés au col du Palet, il y a une descente de à peu près 1000 de D-, ça me fait super peur sur le papier. Finalement ça passe bien, c'est grosso modo bien roulant, en majeure partie sur des pistes. J'ai un peu mal au genou mais rien de dramatique, je double 3/4 mecs victimes de TFL .

C'est déjà le ravito du 42e, à priori la course commence maintenant. J'ai l'impression qu'on est en plein milieu de l'aprèm mais en réalité il est vers les 10 heures.

Ça va vite le long d'un cours d'eau mais d' après les mecs avec qui je suis ça va bien monter bientôt. Effectivement on rentre dans un bois et ça grimpe jusqu'au 51e. Je suis étonnamment encore en forme, je rattrape beaucoup dont deux filles que je voyais au loin depuis un moment.

Ravito du 51e, tout est OK, dernier ravito solide, coca. J'en profite pour donner des nouvelles à

Christine Courtois

qui doit, as usual, un peu s'inquiéter.

C'est ensuite le dernier Col et là c'est assez dur car c'est le genre de truc où en regardant le haut, c'est super pentu et tu ne vois pas comment tu vas y arriver.

Je commence à être fatiguée, je n'arrête pas de bailler. Je veux manger des compotes mais j'ai trop la flemme de les chercher dans mon sac, je fais avec ce qui est devant. J'arrive quand même un jour au refuge du grand bec, petite recharge en eau. Ça monte encore un peu et il faut passer le col de Leschaux. On arrive dans un genre de pierrier avec des grosses dalles, je suis toute seule et du coup je galère un peu à m'orienter, manque d'attention, je fais un bon rouler bouler mais rien de grave, je suis juste un peu choquée .

Je rejoins pas mal de mecs, ils ne me rassurent pas trop sur la descente finale. Et effectivement c'est un peu le type de truc que je déteste. Un genre de pierrier tracé mais super étroit, technique et pentu. Je me fais doubler par des mecs que j'avais rattrapé il y a 1000 ans . Enfin je tente de m'accrocher ce qui fait que c'est pas non plus la cata. Je commence à avoir un peu mal aux quadris quand même, mais c'est déjà un 1/2 miracle que ça ne survienne que maintenant. Je ne fais que demander la distance au but mais bizarrement c'est tout le temps 5 km . Ça finit enfin par devenir plus praticable avec de la terre et je vois une fille deux virages au dessus de moi. Fini de chiller, j'essaye de débrancher le cerveau pour descendre plus vite. Ça se termine, mais là une bénévole me dit 'plus qu'un petit tour dans le village' (non mais WTF ). Ahah effectivement, tu passes devant l'arche d'arrivée et là en fait il y a un km bonus, en plus je dois quand même me dépêcher (en fait je saurais plus tard que la fille en question était partie avant moi ). 11h17 plus tard, je retrouve PF et Valee qui ont trop bien géré leur course , ils me filent la meilleure récompense de la journée : tarte à la myrtille attendue depuis le début de l'été .

Au bilan c'était une super belle balade, orga au top avec les contraintes liées au Covid. J'ai bien profité du paysage et je suis avant tout super contente que ça ne se soit pas terminé en PLS.

Le point TTF : un 7/10 pour des Ravitos simples mais efficaces. Le plus pénalisant étant quand même l'absence de crêpes .

Bravo et mille mercis les petits #TTF de m'embarquer dans toutes ces aventures.

Place à la fin des vacances avec quelques autres balades de prévues (#jevaiscalencheravantlafin) .

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